Le nombre de marches d’un escalier est régi par divers facteurs et réglementations. Lors de la construction d’un escalier, il existe différentes règles pour différentes applications.
Zoom sur le nombre de marches
Il existe des règles spécifiques qui régissent le nombre de marches dans une volée ainsi que les virages et les paliers. Une volée est une série continue d’escaliers entre deux paliers. S’il y a trop de marches dans une même volée, il peut être fatigant de les monter. Pour les bâtiments autres que les habitations privées, un escalier ne doit pas comporter plus de 21 marches. Il ne doit pas y avoir de marches individuelles et chaque contremarche doit être de la même hauteur.
La plupart des volées d’escalier comptent en moyenne 15 marches, mais cela dépend de la hauteur de l’escalier, de son emplacement. Les réglementations relatives à la hauteur des escaliers diffèrent selon qu’il s’agit de bâtiments publics ou privés et selon les pays. Ce nombre varie aussi selon l’objectif de l’escalier. Les escaliers de secours sont soumis à des règles plus spécifiques que les autres types d’escaliers.
Comment déterminer le nombre de marches ?
Chaque escalier est conçu en fonction de l’espace disponible dans la maison ou l’espace commercial, non seulement en fonction de la hauteur du sol au sol, mais aussi de la largeur de l’ouverture du plafond, de la position des murs, etc. Chaque escalier est unique et le nombre de marches est toujours différent.
Le nombre de marches est déterminé par la hauteur de plancher à plancher que vous avez. Sur un escalier domestique, les contremarches doivent avoir une hauteur de 190 ou 200 mm, donc si vous avez par exemple une hauteur de plancher de 2900 mm, le nombre de contremarches sera de 15. La marche supérieure se trouve généralement une contremarche en dessous du niveau du sol, ce qui donne 14 escaliers. Si vous voulez que la marche supérieure soit au même niveau que le sol, vous aurez 15 marches.
Facteurs qui influencent le nombre de marches d’un escalier
L’usage auquel est destiné l’escalier détermine considérablement le nombre de marches qu’il peut contenir. Le meilleur exemple en est l’escalier de secours. Comme ce type d’escalier est destiné à être utilisé en cas d’urgence, il doit être facilement accessible et convenir à tous les types de personnes. Bien que les codes relatifs aux escaliers de secours puissent varier d’un État à l’autre, la plupart d’entre eux fixent des exigences en matière de longueur et de hauteur, de matériaux, d’emplacement et d’accessibilité. Bien entendu, ces codes ont une incidence sur le nombre d’escaliers que l’on trouve sur un itinéraire d’évacuation en cas d’incendie.
Les escaliers privés sont généralement soumis aux directives les plus souples, tandis que les escaliers utilisés par le public sont plus stricts, les directives concernant les escaliers de secours étant les plus strictes. Dans de nombreuses résidences privées, le code du bâtiment local n’exige pas de main courante ni d’exigences spécifiques en matière de pente ou de largeur d’escalier. Il est toujours important de vérifier les codes locaux lors de la construction ou de la vente d’une résidence privée. Les escaliers spécialement construits, comme les escaliers en colimaçon ou les marches circulaires, peuvent avoir leurs propres codes.
